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 Un chocolat suppléant miel s'il vous plait | PV Eirinn

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Un chocolat suppléant miel s'il vous plait | PV Eirinn Vide
MessageSujet: Un chocolat suppléant miel s'il vous plait | PV Eirinn   Un chocolat suppléant miel s'il vous plait | PV Eirinn I_icon_minitimeDim 14 Mar - 20:04

Une pause. Enfin. Cela faisait deux longues heures que Wendy travaillait. Sa pause, elle l’attendait avec impatiente. Les habitants de la Nouvelle Orléans se réveillaient plus tôt qu’elle ne l’aurait pensé. Vêtu de sa blouse de travail qui ressemble à celle d’un marchand de glace, et d’un petit chapeau de la même couleur rayé bleu rouge et blanc que sa blouse. Ses cheveux eux, était attaché en queue de cheval. Le matin, c’est plus rapide de se faire une rapide queue de cheval que de les brosser. Wendy était au travail depuis 8h du matin, il était donc dix heure. Enfin, elle allait prendre sa pause. Mais avant ça, la file d’attente devait se diminuer. Etant donné que la jeune fille ne s’occupait pas de faire le pain ou autre truc dans le genre, non, elle, elle s’occupait du truc chiant, sans être méchante, c’est la caissière de la boulangerie. Ce n’est pas le meilleur travail, mais cela lui permet de payer son loyer. Et puis, les personnes qui y travail sont sympathiques, souriant, et amusant. Bien qu’elle ne parle pas trop souvent avec eux. Wendy n’est pas très sociable, elle préfère s’éloigner des personnes pour ne pas trop s’attacher, ayant eu une grosse déception sociale il y a peu de temps encore. La jeune fille souriait aux clients, mais le cœur n’y était pas. Ses temps ci, la blondinette avait du mal à rire, sourire, ou toute autre réaction positive.

Son dernier client était une femme âgée qui n’avait pas l’air d’être très presser. Elle mit dix minutes à choisir ce qu’elle allait prendre. Elle hésitait entre un pain de campagne et une baguette – française, cela va s’en dire. Wendy fit un sourire forcée. Elle était impatiente de partir boire un petit café à côté. Lorsque la vieille dame se décida enfin, Wendy se dépêcha de lui donner et de lui faire payer pour ensuite se sauver. Sa patronne était sympa, et lui donner une bonne demie heure de pause, c’était elle d’ailleurs, qui la remplacera à la caisse pour ne pas laisser les clients sans accueil, et sans pain surtout. Wendy mit son « chapeau » sur le porte manteau qui était dans la réserve et sortie de la boulangerie. A l’extérieur, la boulangerie semblait vieille, mais accueillante. Ce qui est vrai d’ailleurs. La jeune fille se précipita dans le café à coté. Elle rentra à l’intérieur. L’intérieur était décoré à la mode de 2020. Des couleurs, des tables et des chaises en acier. Tout s’accordait. Le café est devenu le QG de Wendy. Elle y passe tous les jours. N’habitant pas très loin, elle passe prendre un café le matin avant d’aller en cours, ou alors, lorsqu’elle travail à la boulangerie, elle vient prendre sa pause ici. Elle trouve les serveurs et serveuses sympathiques et accueillants, que rêver de mieux.

Après avoir cherché sa commande habituelle, c'est-à-dire le chocolat chaud avec suppléant de miel, elle alla s’installer à la table où elle a l’habitude de se rendre lorsqu’elle prend ses pause. Wendy était exténuée. N’ayant pas dormi de la nuit, et s’étant réveillé à six heures et demie. Ces derniers temps, Wendy passe des nuits presque blanche, faisant sans arrêt le même cauchemar. Elle pense très sérieusement à aller voir un psychologue ou quelqu’un spécialisé dans les rêves et insomnies. Cela lui serait vraiment utile. Wendy regardait les gens marcher dans la rue, d’autres personnes qui rentraient à l’intérieur du café. Mais elle porta son attention sur une personne. Une personne qui la fixait depuis qu’elle était rentrée, qui la suivait du regard. Wendy se posa quelque question sur qui pouvait bien être cette personne, puis, elle reporta son attention sur d’autres personnes qui était plus ‘ intéressantes’ que le psychopathe assis pas très loin d’elle et qui la fixait. Le regard de Wendy faisait des va et vient entre la porte du café et l’extérieur. A l’extérieur, un homme était en colère car il venait tout juste de marcher dans du caca de chien. Il tapa du pied et Wendy pensa. * Comme si en tapant du pied ça allait disparaître*. Elle reporta ensuite son attention sur une femme qui venait de rentrer dans le café. Se visage lui était familier. Wendy avait déjà vu se visage la quelque part. Mais où. C’était bien ça la question. Mais Wendy n’osa pas aller lui demander, ne voulant pas se tromper. Alors, elle regarda sa tasse de chocolat qui était à moitié vide, ou à moitié pleine, cela dépend des gens ^^.
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Eirinn MacAnrai
Eirinn MacAnrai
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Un chocolat suppléant miel s'il vous plait | PV Eirinn Vide
MessageSujet: Re: Un chocolat suppléant miel s'il vous plait | PV Eirinn   Un chocolat suppléant miel s'il vous plait | PV Eirinn I_icon_minitimeVen 19 Mar - 0:35

Les cours à la faculté de médecine étaient décidément passionnants. Eirinn y assistait souvent en auditrice libre, avide de parfaire ses connaissances sur le monde du vivant et le fonctionnement du délicat mécanisme du corps humain. Ce matin-là, elle avait assisté à un cours de médecine légale et avait pu voir, de ses propres yeux, une autopsie. C'était vaguement répugnant, certes, mais des cadavres elle en avait déjà vu foison, sur les champs de bataille, dans les rues, pendant les révolutions et les coups d'État. La mort ne l'effrayait pas, elle l'immortelle sans âge qui jamais ne périrait, ni de maladie ni de blessure - elle la voyait d'un œil serein, ne s'attachant pas aux mortels qui croisaient sa route, considérant la fin de la vie comme le commencement d'une autre existence, détachée du monde matériel et des tracas bassement humains. Qu'était-ce qu'un cadavre, après tout, si non l'enveloppe vide devenue inutile d'une âme envolée, sinon le réceptacle brisé d'un esprit parti ? Un amas de chair devenu insensible à la douleur comme à la souffrance, un corps hermétique au monde qui l'entourait. Rien de plus qu'un objet... Alors non, voire disséquer des cadavres ne la gênait pas. Le respect dû aux morts ne devait pas s'appliquer à leurs corps périssables, mais à leur souvenir et à leur mémoire.

Eirinn avait donc suivi d'un œil passionné l'autopsie, suspendue au moindre geste du médecin légiste, écoutant attentivement chaque commentaire et chaque explication, ne prêtant aucun attention aux murmures vaguement choqués et dégoûtés des cœurs sensibles présents derrière la baie vitrée avec elle. Son cœur à elle était bien accroché et elle avait soif d'en apprendre plus. Les cours d'anatomie l'avaient passionnée, elle avait passé des heures face au miroir à retrouver sur elle les os et organes mentionnés, étudiant leur emplacement et leur interaction avec le reste de son corps, s'émerveillant du miracle si sophistiqué de la vie et de son délicat mécanisme qui pouvait se gripper si aisément, au moindre petit grain de sable venant perturber l'arrangement des engrenages. Fascinée, elle avait suivi le parcours précis du scalpel et les gestes adroits du légiste, qui écartait soigneusement les bordures de la plaie pour étudier les éléments offerts à son regard. Cet homme avait un don pour expliquer chaque incision, chaque découpe : Eirinn avait beaucoup appris en l'espace de deux heures à peine. Certains étudiantes avaient tourné de l'œil, un autre avait vomi, un dernier était parti en courant, mais elle était restée debout devant la vitre d'un bout à l'autre, ne perdant pas une miette du cours grandeur réelle qui se déroulait devant eux.

D'ici une quinzaine d'années, elle essaierait peut-être de devenir médecin, ou même infirmière. Soulager les autres, apaiser leurs souffrances : réparer le mal qu'elle faisait en tant qu'Esprit de la Pierre, le mal qu'Allanis l'obligeait à répandre pour le seul bénéfice de sa vénale cruauté. Être remerciée et appréciée pour le bien qu'elle pouvait prodiguer, et non crainte ou honnie pour la peine qu'elle infligeait sous l'égide de sa Gardienne. Pour le moment, son métier de strip-teaseuse lui permettait d'aider les femmes démunies des bas-fonds : c'était déjà ça, et elle pouvait garder un œil sur Kay-Lin Surio, une victime de la Pierre elle aussi, devenue muette et cantonnée à vendre ses charmes sur une scène pour gagner sa vie, alors qu'elle aurait pu devenir une grande chanteuse.

Les visages désolés des récentes victimes du sadisme d'Allanis défilèrent devant ses yeux, et elle se crispa au souvenir de Chase. Chase, le doux rêveur si gentil, ce garçon adorable qui avait accepté de sacrifier ses yeux pour que sa bien-aimée retrouve la vue... et qui s'était vu abandonné par elle peu après. Il avait vraiment tout perdu dans cette histoire, et Eirinn pleurait intérieurement pour lui, qui n'avait eu en échange de son altruisme que misère et solitude. Perdue dans ses noires pensées, elle entra dans son petit café préféré sur Jackson Square. Il était dix heures, le cours venait de se terminer, et elle avait très envie d'un chocolat viennois - avec vraiment, mais vraiment, beaucoup de Chantilly. Elle croisa un homme qui tempêtait sur le trottoir et entra sans lui prêter attention. Elle se dirigea vers le comptoir, salua le patron qui la connaissait bien, et passa commande, avant de payer en le remerciant d'un sourire. Elle aimait l'ambiance de ce petit café : le décor sobre tout en boiseries était élégant et intime, les tables rondes, les fauteuils confortables et les banquettes moelleuses invitaient à s'asseoir et à profiter d'un moment de repos.

Eirinn se dirigea vers sa table favorite, située dans une alcôve à l'écart. Elle s'y installa dos au mur, déposant son manteau sur le dossier de sa chaise et son sac à ses pieds. Elle posa la tasse fumante sur le rebord de bois soigneusement astiqué, huma l'arôme alléchant qui s'en dégageait, et grignota quelques parcelles de Chantilly à l'aide de la cuillère qu'on lui avait donnée. Elle se sentit soudain observée... Se relevant légèrement, elle regarda autour d'elle, prêtant une attention exclusive à chaque client, jusqu'à ce qu'on regard accroche une silhouette familière, le nez au fond de sa tasse.

Wendy Mattew... La Wendy de Chase. Celle qui lui avait volé ses yeux et s'était enfuie avec... Elles ne s'étaient vues qu'une seule fois, le jour où Eirinn avait accordé à Chase son vœu : et Wendy ne devait pas se souvenir d'elle, elle avait été tellement choquée... d'ailleurs, Eirinn ne s'était pas attardée, le poids des remords l'étouffant trop. Curieuse de savoir si la jeune femme l'avait reconnue, l'Irlandaise la fixa sans ciller, attendant qu'elle relève la tête et croise son regard, sirotant paisiblement son chocolat crémeux.
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Un chocolat suppléant miel s'il vous plait | PV Eirinn

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